marjo-tout-court

J'ai l'impression que mon histoire c'est le modèle du bonheur, quand elles pensent à moi, elles disent "ça c'est une fille amoureuse".
On dirait que c'est le bonheur parfait, qu'on a réussi à trouver "le bon équilibre", ne pas se voir tout le temps mais seulement tous les WE...
C'est d'ailleurs ce que je prônais : ne pas être trop passionné, trop exclusif pour que ça dure longtemps et faire d'autres choses de sa vie, pour avoir toujours des choses à se raconter.

Oui mais.


Mais tu me manques.

Je ne supporte pas si bien que ça de passer toute la semaine sans te voir. Je commence à avoir des idées noires, me dire qu'on est peut être pas si proches que ça, qu'on s'éloigne à chaque fois et qu'il faut refaire le chemin inverse chaque WE, ce qui fait que la relation n'évolue pas finalement.
Et puis moi qui ne suis pas trop jalouse d'habitude, pas sans raison, je le deviens légèrement, mais bon, là je m'y autorise parce que ce n'est vraiment pas grand chose.
Voila, c'est un comble, moi qui ne voulais pas habiter avec toi, j'avais peur, maintenant j'ai envie de te voir sans arrêt, et si ça se trouve, si je te voyais plus souvent je n'aurais plus envie d'habiter avec toi non plus...

Hier soir en rentrant de soirée je me suis aperçue de quelque chose. (oui je réfléchis et je découvre des trucs, la nuit, quand je suis fatiguée)

Quand j'ai un problème que j'ai causé moi même, je ne vais pas chercher la solution.

Parce que c'est bien fait pour moi, pour me punir peut être.

Un exemple parce que comme ça c'est pas très clair :
Je ne bois pas assez en général, on doit boire 1litre ou 1,5 d'eau par jour, et moi c'est 4 verres maxi. Donc, immanquablement, je me tape des infections urinaires. Je vais voir le docteur (pas toujours, quand ma maman m'y oblige) et il me diagnostique l'infection et me demande si je bois assez : c'est donc à cause de ça. Sauf que je dois faire ou refaire des analyses, et ça je les fais jamais, pke de toute façon je sais quoi faire pour ne plus faire d'infections : boire un minimum vital, et j'le fais pas, donc ça sert à rien de me donner d'autres médocs ou autre.

Pareil pour le dentiste : j'ai mal aux dents, j'ai surement une carie qui redémarre ou qui touche un nerf, mais comme je sais que je ne me lave pas les dents autant qu'il faudrait, je ne peux m'en prendre qu'à moi même. Je ne me vois pas aller voir le dentiste pour qu'il me soigne un truc que j'ai créé moi-même.
Je ne vais pas faire ce qu'il faut pour régler mon problème parce que ce serait me récompenser alors que je ne le mérite pas, je mérite de subir les conséquences de mes actes.


Je ne pensais pas que je fonctionnais comme ça;

Rêve : à une sorte de porte-ouverte/table-ronde où on(?) avait invité des intervenants professionnels (éduc spé je crois) en rapport ac notre orientation, il y a de l'agitation, pas mal de monde, on va voir dans le "box" où "nos" intervenants devaient venir. Ils ne viennent pas, on se sent trahis, honteux. J'entends des personnes qui m'ont connue au collège se moquer de moi en tant qu'intello, je me retourne et je leur dit "mais j'ai pas eu mon semestre hein !" Et ça leur coupe la chique.

Pistes d'interprétation : c'était la nuit suivant les résultats de partiels, le sentiment de se sentir trahie parce que j'avais une image différente du métier de psy, et aussi le sentiment de ne pas/plus être moi, celle qui était habituée aux bonnes notes. Mais en même temps je n'ai pas envie de revenir en arrière, je veux garder l'esprit critique que j'ai acquis. Même s'il m'handicape. En me réveillant : la chanson d'Aqme dans la tête : "je sais qu'on parle de moi, mais sans savoir pourquoi..."* Un thème qui correspond bien au rêve, et aussi à mon état d'esprit, puisque la voix du chanteur est triste et cette musique me déprime en général.

Pour bien des aspects j'ai l'impression d'avoir régressé : parler en public, j'ai perdu les bénéfices du théâtre, travailler régulièrement et rigoureusement, la confiance en soi, le fait d'assumer son physique, le fait d'être à l'aise pour parler même entre copines, l'attachement aux valeurs, et surtout aux idéaux qui me rendent naïve, j'ai perdu en empathie aussi, en capacité d'écoute, en pédagogie...


*en faite je viens de découvrir en cherchant le titre de la chanson que les paroles sont en faite "le sexe s'empare de moi, mais sans savoir pourquoi" enfin bref, dans mon rêve, l'important c'est ce que je croyais être les paroles ^^ La chanson s'appelle Pornographie.