Mercredi 8 décembre 2010 à 20:22

Et surtout : ne pas oublier que
se permettre de faire du mal, parce qu'on souffre, et en ce disant qu'on a un petit peu le droit, qu'on va nous pardonner, que ce n'est pas vraiment nous, c'est la souffrance qui nous fait faire ça, et que finalement c'est la faute à ce qui nous fait souffrir, et puis qu'il faut bien exprimer ce qu'on souffre aux autres, sinon ils ne le sauront pas et ne pourrons pas nous aider, et tanpis si ça leur fait mal au passage... Et bien ça, c'est de la vengeance.


Et oui Marjo, toi qui ne vibres que par le pardon, à qui la vengeance fait horreur, toi qui est engagée contre elle... tu la pratiques.
Oui, ça fait du mal à entendre, mais c'est la vérité.
Peut être que ça t'aideras à ne plus te venger, puisque regretter et t'efforcer de ne plus le faire ont échouer.


Mercredi 11 novembre 2009 à 1:41

Sans cesse à mes côtés s'agite le Démon;
Il nage autour de moi comme un air impalpable;
Je l'avale et le sens qui brûle mon poumon
Et l'emplit d'un désir éternel et coupable.


Baudelaire. Extrait de "La Destruction", "Les Fleurs du Mal"

J'ai voulu te prévenir. Non, je ne suis pas parfaite, loin de là ! 
Si tu savais à quel point je peux être malfaisante.
Parfois les paroles sortent et blessent les plus proches à ce moment là, ceux que j'aime le plus.
C'est comme si c'était un autre moi, qui fait l'inverse de ce que je veux.
Ou peut être que le reste du temps, j'essaye de faire le bien, pour racheter toute la souffrance que je provoque dans ces moments là.
En tout cas, il y en aura encore, malheureusement. Je voudrais pouvoir dire et promettre qu'il n'y en aura plus ! Mais  je sais que ça ressurgira, au moment où je ne serais plus sur mes gardes, ni toi nn plus, où ça fera le + mal... Parce que c'est en moi, ça fait partie de moi ...Et si tu savais comme j'en ai honte ! c'est comme héberger un monstre.


S'il te plait, aime-moi encore,
aime-moi quand même !
s'il te plait ?

Mardi 11 novembre 2008 à 15:48

J'ai fais le ménage dans ma vie, éliminé les personnes pour qui je ne comptais pas vraiment, mais j'ai dû m'arreter avnt la fin parce que j'aurais tout enlevé. Rien n'était important, rien ne valait la peine d'y consacrer une vie, alors c'est peut être moi qui ne méritais pas de vivre, pour avoir une vie comme ça ?
Si ! tout de même ma famille : eux je compte, eux me regretteront et souffriront si je part. Mais on ne peut pas vivre et consacrer toute sa vie à sa famille.

Je me fait une dernière frayeur, une montée d'adrénaline : y'aura t'il quelqu'un à mon enterrement ? Et si je survis, qui viendra me voir à l'hopital ?


Désolée tous, je sais que c'est très égoïste. Le suicide est injuste : il fait du mal à ceux qui nous aime et rien aux autres.
Mais si je compte peu et pour peu de gens, je ne ferais pas beaucoup de mal en partant.
Je ne vois rien dans ma vie qui mérite d'être vécu, je ne peux plus vivre pour moi, et je n'ai trouvé personne à qui consacré ma vie. Mais je ne peux pas vivre pour les autres ! Pour leur épargner la souffrance de ma mort ! Je ne vois pas d'autre alternative, ni d'appel au secours que l'on prendrait au sérieux.
Je suis une no-life, ou en tout cas si ça continue c'est ce que je vais devenir, j'ai déja commencer à faire le vide autour de moi.
Je sais, ce n'est pas à moi de décider, en me tuant, je me prends pour Dieu. Mais Il a encore le choix de me sauver malgré moi ou pas. C'est Lui qui choisit, puisque moi je ne sais pas ce que je veux : mourrir ou y échapper de justesse ? Je veux juste savoir si je manquerais à quelqu'un.

Adieu  Tous,  continuez à croquer la vie, moi j'ai plus d'appétit.

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